Elisabeth Davenne, Herbaliste

Elisabeth – Herbaliste

Bonjour!

Me revoilà pour une interview d’entrepreneurE !

Et oui c’est une femme qui nous présente son activité, sa passion pour les plantes, Elisabeth est une amie, j’ai eu la chance de venir la voir pour une consultation en lien avec mon cycle menstruel, elle a une pratique holistique c’est à dire qu’elle prend en compte la personne dans son ensemble, elle personnalise la consultation pour être au plus proche de vos besoins et trouver des solutions adaptées à votre problématique, elle commence par des questions sur votre mode de vie, votre alimentation…j’ai personnellement adoré cette approche que je recommande vivement!

Bonne lecture!

BONJOUR ELISABETH, PEUX-TU PRÉSENTER?

« Bonjour Emilie.

Merci pour cette interview !

Alors je m’appelle Elisabeth. J’ai 34 ans. Je vis au cœur des Monts du lyonnais mais je suis originaire du Nord de la France. Je suis maman d’une petite fille de 4 ans. J’exercice le métier d’herbaliste et je suis spécialisée dans l’accompagnement des femmes, depuis avril 2021. Je suis initialement issue d’une formation en direction des ressources humaines. Métier que j’ai adoré mais qui ne me correspondait plus.

J’avais envie de changement mais je ne savais pas encore vers quoi me tourner.

J’ai décidé de faire des choses qui me procuraient de la joie: Les plantes ! Et apprendre !

 En 2017, j’ai donc commencé une formation en aromathérapie familiale. J’ai vite enchainé avec une formation de conseillère en fleurs de Bach. Puis en 2018 je me suis inscrite à l’école lyonnaise des plantes médicinale pour sur suivre la formation d’herbaliste sur 3 ans. Très vite j’ai compris que c’était cette formation qui allait initier ma reconversion. Dès 2019, j’ai eu envie d’orienter mes accompagnements vers les troubles féminins. Je suis fascinée par la sphère gynécologique intiment liée à la sphère neuroendocrinienne. Ce sont des domaines qui m’animent au quotidien.

Depuis une quinzaine d’années, je pratique l’observation des cycles avec la méthode Billings et c’est un point que j’aborde en consultation afin d’informer et encourager les femmes et devenir maitre de leur corps.

Depuis j’ai peaufiné mon projet en cherchant à mettre mes connaissances et expériences au service des femmes.

Depuis janvier 2022, je suis également praticienne de soins Rebozo, j’offre différents soins mêlant l’utilisation de châle (rebozo signifie châle ou écharpe en mexicain) et le pouvoir des huiles végétales.

QUELLE EST TON ACTIVITÉ?

« Alors je propose plusieurs services !

Je reçois dans mon cabinet à Meys, à domicile ou par visio.

Citrus Alcea

Je propose 2 formes de consultations :

  • Soit un premier rendez-vous d’1h30 avec un éventuel suivi si nécessaire lorsque la personne ressent le besoin.
  • Soit en suivi hebdomadaire avec toujours une première consultation d’une heure et demie et des points chaque semaine. C’est une formulation bien appropriée pour les projets de grossesse, par exemple. En faisant le point chaque semaine, nous pouvons explorer le cycle féminin, les ressentis au fil des semaines et adapter les plantes les plus adéquates. En plus, ce suivi apporte un véritable soutien émotionnel.

Je conseille les plantes médicinales pour toutes les étapes de la vie de femme, de la puberté jusqu’à la ménopause. Les femmes que je reçois viennent souvent pour des problématiques comme leurs premières règles, des règles douloureuses, des troubles liées à l’arrivée de la ménopause et l’optimisation de la fertilité, …

 

Citrus Alcea

En plus des conseils en Herboristerie, je regarde avec ma cliente comment nous pouvons mettre en place des nouvelles habitudes alimentaires si nécessaires. En effet, toujours dans le but de mieux conseiller mes clientes, j’ai suivi une formation en rééquilibrage alimentaire et naturopathie. L’alimentation est un point essentiel dans la résolution de désagréments. C’est d’ailleurs le premier point d’entrée.

Ces consultations ne sont pas d’ordre médical. Elles peuvent être un complément de la médecine conventionnelle. Un herbaliste n’est pas un professionnel médical mais un professionnel du mieux-être.

Les soins REBOZO

Je propose des soins d’une à trois heures avec le rebozo et les plantes médicinales

Il s’agit de soin mais aussi de rituel pour toutes les femmes désireuses de fermer une étape pour mieux accueillir la vie, il allie des techniques de massage et les bienfaits du bercement et serrage à l’aide de l’écharpe rebozo, Soin qui permet de soulager le bassin.

 

Soin Rebozo

Il peut s’agir de naissance, des premières menstruations, départ à la retraite, changement professionnel. La liste peut être longue et toutes les raisons sont bonnes. » Pour en savoir plus vous pouvez visiter le site d’Elisabeth:  https://www.citrusalcea.fr/soin-rebozo

-J’anime et co-anime des ateliers d’informations sur les plantes médicinales toujours autour de la sphère féminine.

-Je co-organise aussi des balades botaniques à chaque vacance scolaire pour sensibiliser dès le plus jeune âge les enfants sur la richesse du monde végétale qui nous entoure. »

 

QU’EST CE QUE QUI T’AS POUSSÉ À TE LANCER DANS L’ENTREPRENEURIAT?

« Il faut savoir que j’ai toujours eu envie de créer quelque chose. Ça faisait rire mes copines, car chaque mois je leur présentais une idée révolutionnaire à mettre sur le marché. A l’époque, j’avais vraiment envie de lancer quelque chose tout en gardant mon métier de RH. Et puis petit à petit, je me sentais moins épanouie dans ce métier et ensuite je me suis sentie en profond décalage avec le monde de l’entreprise.

Ce qui m’a réellement poussé c’est ma première grossesse. Je m’amusais à confectionner des articles zéro déchet pour la maternité et j’ai eu envie de les commercialiser. J’ai alors créé ma première micro entreprise « le citron pique ». J’ai gouté à l’entreprenariat à ce moment-là et je n’ai plus eu envie de le lâcher. Depuis le citron ne pique plus par manque de temps mais il a laissé place à « Citrus Alcea ».

Citrus Alcea est le nom que j’ai donné à ma micro entreprise crée en avril 2021 pour mes conseils en Herboristerie. »

QUELLES SONT LES DIFFICULTÉS AUXQUELLES TU AS DÛ FAIRE FACE LORS DU DÉMARRAGE DE TON ACTIVITÉ?

« La première difficulté est que le métier d’herbaliste est encore récent. Il essaye de se faire une place tant bien que mal. Les herboristes ont disparu en même temps que la suppression de leur diplôme en 1941, laissant le monopole aux pharmaciens. Aujourd’hui le triste constat est que les plantes sont souvent prises par automédication. Pourtant bien que faisant partie de la médecine naturelle, prises sans précaution elles peuvent être dangereuses.

Herbaliste reste un véritable métier qui demande beaucoup de connaissances et de prendre un temps considérable pour connaitre la femme qui vient en consultation. Une autre difficulté est qu’avec internet, bon nombre on cet automatisme : un symptôme = une plante. C’est ce qu’on appelle l’allopathie verte. Or en réalité, c’est une personne = certaines plantes. Deux personnes avec des symptômes identiques n’auront pas les mêmes conseils en plantes médicinales. Chaque plante sera plus appropriée en fonction du terrain de chacune. Lorsqu’une femme vient en consultation, je mène comme une enquête pour cibler au plus juste les plantes adaptées. Ce qui m’intéresse c’est l’histoire de la consultante et non ses symptômes.

Ensuite, j’ai l’impression que les herbalistes sont perdus au milieu des naturopathes. Or il s’agit bien là d’une branche bien spécifique de la médecine naturelle qu’il ne faut pas confondre avec la naturopathie.

Puis, il y a le fait que je suis arrivée dans la région il y a 2 ans et j’ai encore du mal à avoir une clientèle locale. Je navigue beaucoup entre les Monts du lyonnais et Lyon. »

COMMENT FAIS-TU POUR TE FAIRE CONNAÎTRE?

« Je me fais connaître surtout en participant à des événements et en créant des partenariats avec d’autres professionnels.

Je ne suis pas à l’aise avec les réseaux sociaux. Ce n’est donc pas un canal que je développe trop. »

QUI SONT TES CLIENTES? POUR QUELLES RAISONS ELLES FONT APPEL A TOI?

« Mes clientes sont des femmes.

Elles ont ou vont avoir leurs premières menstruations.

Elles ont des règles douloureuses.

Elles ont des cystites à répétition.

Elles rencontrent des difficultés avec leur libido.

Elles sont en projet de procréation.

Elles sont ou vont rentrer en ménopause.

Elles font appel à moi si elles sont désireuses de se soulager avec l’aide des plantes médicinales. »

QUELS SONT TES PROJETS À VENIR?

« Alors oui, j’ai un nouveau projet en cours qui me met une fois de plus en joie. Je suis actuellement une formation sur la danse de l’équilibre hormonal. C’est une formation proposée par Marie-Pénélope Lopez qui a créé « rites de femmes » où elle propose plusieurs formations qui permettent aux femmes de reprendre le pouvoir sur leur santé.

La danse de l’équilibre hormonal est quant à elle une répétition de mouvements associée à des massages et des points d’acupression. Cette « danse » favorise la fertilité, diminue les douleurs menstruelles, équilibre le cycle, influence favorablement la libido.

C’est un véritable trésor que je suis en train de découvrir et il me tarde déjà de l’ajouter à mes services pour offrir encore plus d’outils aux femmes que j’accompagne. »

UN LIVRE, UNE CITATION UNE PERSONNE INSPIRANTE?

« Houla !

Je n’arrive pas à choisir !

« Aime et fais ce que tu veux » Saint Augustin

« la cause principale de la guérison est l’amour » Paracelse

Un livre ? la Bible

Une personne inspirante George Sand »

ON TE RETROUVE OU? (donne moi tous tes liens)

« Voici l’adresse de mon site www.citrusalcea.fr

Je suis présente sur les réseaux sociaux mais vraiment peu active. Néanmoins c’est un point que je tends à améliorer alors je donne quand même les liens. Je suis sur Instagram, Faceboook et également Linkedin. »

Voici les différentes plateforme où vous pouvez retrouver Elisabeth:

Simples & Essentielles (@citrusalcea) • Photos et vidéos Instagram

CitrusAlcea, Simples & Essentielles | Meys | Facebook

(70) 🌱Elisabeth Davenne🌱 | LinkedIn

 

A très vite!

Emilie

Lâcher-prise

Et si vivre confinés était une opportunité!

Lâcher-Prise sur les événements extérieurs

Passée l’inquiétude il a bien fallu, « lâcher-prise » sur les événements, car l’inquiétude, fait baisser notre immunité!

ET pourquoi s’inquiéter sur des sujets que l’on ne maîtrise pas? (Si nous-même et notre famille sommes épargnés bien-sûr, là je comprend la peur et l’anxiété), on peut apporter sa pierre, et être solidaire en fabricant des masques par exemple, mais là c’est un autre sujet, il est très important d’apprendre à lâcher-prise sur les événements extérieurs.

Nous sommes confinés? On ne peut plus travailler? Sortir?

La baisse du nombre de commandes depuis début Mars, l’inquiétude arrivait doucement, il faut bien trouver des choses à faire, une fois l’annulation de mes différents rdv,…

Côté perso, vivre encore plus le moment présent:

 Je suis abonnée à un tas de comptes et de newsletter qui sont une mine d’or en ce moment, sur les thème du bien-être, de la spiritualité, de l’astrologie, de la psychologie…donc j’ai repéré du contenu qui pourraient aussi vous intéresser:

Mes trucs à moi

  • Je fais des semis, des plantations, des boutures…
  • Nous cuisions en famille par exemple des pains au lait, j’ai fais le plein de levure de boulangerie pour pouvoir faire pains et brioches…
  • C’est l’école à la maison, et ça me réjouis de suivre la scolarité de mes filles au plus près.
  • On fais des pauses « récré », où l’on choisit de s’aérer dehors ou bien de regarder un mini documentaire sur Youtube par exemple sur le chant d’oiseaux https://youtu.be/Lo0WKT1puoI
  • Vous pouvez trouver un tas de docu sur la chaîne Youtube de ARTE https://www.youtube.com/user/ARTEplus7
  • On ratisse un petit carré de terre, les filles doivent ramasser tous le petits cailloux, avant d’y semer les fleurs printanières.
  • On a de la chance d’avoir un jardin et des poules, donc on va ramasser les œufs tous les jours.
  • J’ai trouvé des recettes écolos pour nettoyer des vitres très encrassées, celles que l’on ne fait quasiment jamais.
  • On termine les livres empruntés à la bibliothèque, en ce moment ‘L’ART SUBTIL DE S’EN FOUTRE, et SEPER HERO https://www.amazon.fr/Seper-hero-voyage-interdit-donn%C3%A9/dp/2081412357, le témoignage d’une jeune femme sur la sclérose en plaque, si vous connaissez des librairies indépendantes qui livrent encore pendant cette période je suis preneuse.
  • J’ai trouvé pour les filles un petit cahier « mots casés, qui a coûté 2€.
  • On peut visiter virtuellement des musées avec le site: https://www.geo.fr/voyage/coronavirus-10-musees-a-visiter-en-ligne-200242
  • Pour le moment, avec le temps magnifique, on peut faire des activités en extérieur comme ping pong, vélo, pétanque…POUR TOUS CEUX QUI ONT UN EXTÉRIEUR JE LE RÉPÈTE, sinon c’est niet.
  • J’ai trouvé un site avec des audio, disponibles en accès entièrement gratuits de lulumineuse, destiné aux enfants, ils s’installent assis en tailleur, sur un petit coussin, il ferment leurs yeux, et hop les voilà transportés dans le monde magique d’Ambre, pour les aider à s’éveiller.

Je pense que je ferai un autre article (confinement) spécial ENTREPRENEURES, qu’en dites-vous? Vous pouvez le retrouver ici 

Voilà, j’attends vos retours, portez-vous bien!

Interview d’entrepreneurs | Amélie photographe

Interview de Amélie | Photographe chez Eilean et Jules photographie  et Magazine Il était une fois dans l’ouest 

Depuis l’année dernière j’interview des entrepreneurs de talent, qui m’interpellent par leur projet ou leur personnalité,

Je continue avec Amélie, photographe et par ailleurs directrice de la publication du nouveau magazine dédié aux familles de l’Ouest Lyonnais « Il était une fois dans l’ouest »

  • J’ai rencontré Amélie par le biais des « pépites du savoir-faire Rhônalpin (voir lien)
 

 Bonjour Amélie peux-tu te présenter ?

Bonjour Emilie !

J’ai 34 ans, je vis sur Dommartin (Rhône) avec mon mari et mes deux enfants et depuis janvier 2015, j’ai lancé mon activité de photographe et c’est un rêve qui se réalise !

Peux-tu nous en dire plus sur ton activité ?

Je me définis comme photographe lifestyle, c’est-à-dire que je privilégie les photos spontanées, naturelles, pour documenter des moments authentiques et pris sur le vif. Je photographie des familles (nouveaux-nés, enfance…), des couples d’amoureux, des enterrements de vie de jeune fille et des mariages bien sûr !

J’aime cette variété et je m’enrichis de toutes ces belles rencontres !

Quel a été le déclic ? Qu’est ce qui t’as donné envie de faire ce métier ?

J’ai toujours aimé prendre des photos, depuis toute petite. A la naissance de mes enfants, je me suis équipée de mon premier Reflex et c’est là que j’ai vraiment eu le déclic. C’est un tel bonheur de photographier ces frimousses, et de garder des souvenirs précieux de leur enfance. Petit à petit, mon entourage a fait appel à moi pour des photos de leurs enfants, de leurs nouveau-né, …

Portée par leurs retours positifs et leurs encouragements à me lancer, l’idée d’en faire mon métier a germé courant 2014 pour finalement voir le jour début 2015.

Quelles ont été les difficultés/péripéties rencontrées depuis le début de l’aventure?

Le plus formateur a été d’apprendre sur le tas les nombreux autres métiers inhérents à cette activité : devenir à la fois photographe mais aussi commerciale, comptable, community manager, gestionnaire de site web, … pour faire vivre et développer son activité. Et j’apprends encore tous les jours.

Je travaille en ce moment sur le référencement web et c’est passionnant.  Le plus dur je pense, et c’est valable pour toute activité, c’est de savoir être visible !

Comment tu te fais connaître ?

J’ai un site internet dans lequel on retrouve mon univers, ma philosophie, mes galeries photos, mes tarifs. C’est vraiment la vitrine de mon travail. En complément, je tiens également un blog dans lequel je publie mes séances photos et à travers lequel je donne des conseils (comment préparer une séance photo nouveau-né, comment s’habiller pour une séance photo, la check list des photos de mariage incontournables, …)

Site web http://www.eileanetjulesphotographie.com/

Blog  http://www.eileanetjulesphotographie.com/blog

Je suis également présente sur Facebook et Instagram et j’aime beaucoup cet esprit communautaire et les échanges que cela permet.

Facebook https://www.facebook.com/EileanetJules/

Instagram https://www.instagram.com/eileanetjules_photographie/

Je participe à quelques salons dédiés aux mariages, pour aller à la rencontre des futurs mariés de la région. Je serai d’ailleurs début mars présente au Festival Little You and Me à Lyon.

Enfin, je « réseaute » beaucoup ! C’est super important. Avec des partenaires du monde du mariage, d’autres photographes, des prestataires de l’univers de la famille, … Ce sont toujours de belles rencontres, riches en partage de savoir-faire, d’expériences et qui permettent de s’ouvrir sur d’autres perspectives et opportunités. C’est d’ailleurs forte de toutes ces belles rencontres que le magazine « il était une fois dans l’ouest » (voir plus bas) a vu le jour.

Quels sont tes projets/Actualités ?

Je travaille sur de nouveaux concepts de séances photos, notamment « photographier le quotidien », des séances d’une demi-journée ou journée complète, en immersion au cœur des familles pour documenter leur quotidien (le bain, les repas tous ensemble, le réveil de la sieste, les parties de jeux de société, les bouches pleines de chocolat au goûter, les balades au grand air…).

Je propose également depuis quelque temps des séances photos boudoir, pour réconcilier les femmes avec leur image et leur montrer qu’elles sont belles, malgré leurs complexes,  j’ai baptisé ces séances « ode à la féminité ».

Enfin je bichonne mon troisième bébé, mon dernier-né, le magazine « il était une fois dans l’ouest », dédié aux familles, avec des articles de fond, des recettes, des ateliers DIY pour petits et grands et surtout, qui fait la part belles aux artisans, créateurs et commerçants du secteur pour valoriser notre belle économie locale. J’ai lancé ce magazine en septembre 2016 et les retours sont très positifs, je suis ravie ! Le numéro 3 sortira en avril.

Qu’est-ce que tu conseilleras à quelqu’un qui se lancerait dans l’aventure de l’entrepreneuriat ?

Il me semble primordial – même si cela semble évident de se sentir prêt, de s’être posé en amont toutes les bonnes questions et d’avoir bien réfléchi son projet. Egalement d’être entouré, d’avoir quelqu’un vers qui se tourner en cas d’incertitudes, de doutes, (un autre entrepreneur par exemple) qui saura nous accompagner et nous donner de précieux conseils.

Je pense qu’il est également très important de savoir se remettre en question, faire le point, et de toujours continuer à se former et à apprendre. J’ai énormément appris grâce aux différentes formations, workshops que j’ai suivis, et grâce à tous les sites, blogs et livres que j’ai pu lire.

Enfin, être positif, toujours ! et croire en soi ! si on ne le fait pas, personne ne le fera pour nous,

Ta phrase inspirante ?

« Danse comme si personne ne te regardait

 Aime comme si tu n’avais jamais souffert

Chante comme si personne ne t’entendait »

Quelle est la ou les personnes qui te boostent, qui t’ont donné envie de te lancer ?

J’ai la chance d’avoir, parmi mes amies, une photographe installée aux Etats Unis (Très Jolie Photo). Laetitia est extrêmement douée, talentueuse et créative. J’ai pu me tourner vers elle quand j’ai décidé de me lancer dans la photo à mon tour. J’ai eu la chance de l’accompagner sur des mariages en tant que second shooter et elle m’a vraiment formée, tant en technique, qu’en composition, créativité mais aussi en gestion d’entreprise. Elle est vraiment mon « mentor » et elle m’accompagne dans le développement de mon entreprise.

Je peux également compter sur mon mari, qui m’a toujours encouragée, soutenue,  et qui croit en moi (parfois plus que moi ! J ).

Quels sont tes conseils pour décrocher pendant les congés sinon pour déconnecter en général ?

J’avoue qu’au quotidien, j’ai du mal à déconnecter, je suis très souvent sur les réseaux sociaux ou en train de répondre à mes emails … mais je me soigne ! Je consacre mes soirées aux enfants, et laisse mon téléphone au fond de mon sac pendant ce temps là. C’est précieux de passer des moments privilégiés avec eux.

En vacances ou en weekend, je n’ai aucun mal à déconnecter, tant je souhaite profiter des ces moments tous ensemble à savourer les paysages / activités /découvertes ! ;) Par contre, mon appareil photo n’est jamais loin !

 Je te remercie pour tes réponses ;)

  • Magazine il était une fois dans l’ouest :

https://www.facebook.com/Iletaitunefoisdanslouestlemag/

Pour lire les numéros 1 et 2 en version numérique

Numéro 1 http://fr.calameo.com/read/004855717953cddc49e20

Numéro 2 http://fr.calameo.com/read/004855717252d9a6a8bed

Amélie et moi-même sommes adhérentes à l’association des pépites du savoir-faire rhônalpin =>https://www.facebook.com/LesPepitesdusavoirfaireRhonalpin/?fref=ts

A très vite !!!

***

Interview d’entrepreneurs | Aurélie de Lorenz et Léna

J’ai rencontré Aurélie l’été dernier, je lui ai présenté les produits So et Li et elle a craqué pour les box, depuis vous pouvez les retrouver dans sa jolie boutique de chaussures pour enfants à L’Arbresle
Bonjour Aurélie, peux-tu nous dire quand l’aventure Lorenz et Léna à débutée?
Ma boutique a vu le jour en Août 2013, Après plusieurs années à travailler dans le domaine pharmaceutique, j’ai commencée à tourner en rond et ma soif d’entreprendre a rapidement orienté mon choix de créer ma propre affaire.
La boutique « Lorenz’&Lena » est née de l’envie de proposer un espace entièrement dédié à la chaussure pour petits et grands enfants de la naissance au 40.
D’où vient le nom de la boutique?
 Le choix du nom de ma boutique s’est porté tout naturellement vers les prénoms de mes deux enfants, cette boutique c’est un peu mon troisième bébé! 
Quels sont tes conseils pour choisir la première paire de chaussures de son enfant?
L’achat de la première paire de chaussures de Bébé est toujours un événement ! Je vous donne quelques conseils pour ne pas vous tromper :
Des chaussures, oui, mais quand ?
Vous pouvez chausser votre petit bout dès qu’il se met debout avec appui, par exemple en vous tenant les mains ou en s’aidant des barreaux du parc, du canapé, de la table basse….
Au début, n’hésitez pas à laisser Bébé pieds nus ou en chaussures légères et souple de type chaussons en cuir. 
Cela lui permettra de trouver plus facilement son équilibre et de muscler ses petits pétons.
Profitez également des vacances pour le faire marcher sur des terrains meubles comme du sable ou de l’herbe. de cette manière, ses pieds apprendront à se contracter, pour améliorer sa stabilité.
Les atouts d’une bonne chaussure:
 – Du cuir de qualité , de préférence de fabrication Européenne, pour le dessus et la doublure, seul matériau qui évite les allergies.
La semelle intérieure ne doit pas être montée sur la mousse! Cela garde la chaleur dégagée par les pieds, empêche le chaussant de respirer et favorise l’échauffement du pied.
– Une semelle antidérapante d’un cm d’épaisseur maxi! Elle doit être souple mais en même temps résister à la torsion pour éviter que le pied se torde dans tous les sens lors de la marche.  Elle doit être résistante, mais pas trop rigide pour ne pas s’opposer au déroulé des pas.
– Une tige montante, mais assez souple.
– Un contrefort suffisamment rigide pour que le talon reste bien stable et que l’enfant marche bien dans l’axe. Certains bottillons premiers pas que l’on propose dans notre boutique dispose d’un système flexible sur l’arrière qui permet aux pieds de bébés d’être bien à l’aise.
– Une partie avant de la chaussure avec le bout relevé. N’oubliez pas: Bébé n’a pas encore une démarche adulte, il a un déroulé du pas à l’inverse du nôtre ( pointe puis talon).
– Une languette de bonne longueur , en cuir souple pour ne pas blesser le cou-de-pied.
***
Est-ce que tu as des marques fétiches?
Je n’ai pas vraiment de marque fétiche, j’aime toutes les marques que je vends dans ma boutiques car elles ont toutes un petit quelque chose bien spécifique à leur marque: le type de chaussant (pour pieds fins, pour pieds larges), le look (sage ou au contraire décalé), les types de cuir employés , certaines marques sont écologiques (tannage végétal, pas de chrome, pas de solvant….).
Je porte une attention particulière à la provenance des chaussures que je propose dans ma boutique en favorisant le made in France.
Lorenz' & Lena
Quels sont tes projets et actualités?
En cette fin d’année, je n’ai pas de projet spécifique, la période est calme pour moi, le père noël glisse peu de chaussures au pied du sapin…
J’en profite pour me mettre à jour dans mes papiers, mon rangement, travailler sur la nouvelle collection été qui ne va pas tarder à rentrer en boutique.
Comment vois-tu ton évolution dans les mois et années à venir?
J’ai pas mal d’envies, de projets, pour les années à venir, j’hésite encore dans mes choix alors je peaufine tout ça tranquillement, dans un premier temps j’aimerai trouver un local plus grand tout en conservant la même zone de clientèle pour offrir à mes clients plus d’espace et pour pouvoir leur proposer d’autres types de produits mais toujours dans l’enfant.
Quelles sont les personnes qui t’inspirent?
Je suis inspirée par les salons, sur lesquels je me rends plusieurs fois par an, et surtout par tout ce que l’on peut dénicher sur les réseaux sociaux. Internet est une immense source de pépites! Mes enfants aussi sont une de mes principales sources d’inspiration et d’énergie !
Lorenz et Léna 23 Rue Pierre Brossolette, 69210 L’Arbresle
A bientôt pour une nouvelle interview!
Elsa Da Costa Grangier

Interview Elsa Grangier | Entrepreneure | Journaliste et… Maman qui déchire

Bonjour, on continue avec les interviews d’entrepreneurs, aujourd’hui j’ai la chance de poser mes questions à Elsa Grangier, qui est mon modèle de maman/chef d’entreprise :

Bonjour Elsa,

Aujourd’hui c’est à mon tour de poser des questions sur vous, votre vie de maman, chef d’entreprise, vous faites partie d’une génération de Mampreneur, qui essaie de tout concilier, la vie pro de fondatrice et présidente de Avis de maman, les chroniques sur le plateau des Maternelles sur France 5, vos débuts à l’ESJ* et la vie de maman  (vous êtes maman de 3 enfants).

Vous êtes un modèle pour beaucoup de femmes, en menant tout de front, nous femmes entrepreneures, nous avons besoin de personnes comme vous qui nous portent, vers le haut.

Comme j’ai 1000 questions à vous poser, j’ai fait une petite sélection :

  • Tout d’abord merci encore d’avoir répondu favorablement à ma demande d’interview, j’aimerai donc en savoir plus sur vous, d’où venez-vous ?

Je suis moitié portugaise, moitié bretonne. Je suis née à Paris et ai grandi en banlieue sud. Devenue lyonnaise pour entrer à l’EM LYON, j’ai sinon effectué toute ma scolarité en région parisienne.

  • Quel est votre parcours professionnel et qu’est-ce qui vous a porté vers « Avis de mamans » ?

10 ans de marketing digital au sein de belles et grandes sociétés comme vente-privee.com, AOL France, ou encore YSL Couture… et puis la perte progressive de l’enthousiasme. Créer une société est devenue une impérieuse nécessité pour retrouver le plaisir au travail.

  • Quelles difficultés avez-vous rencontré lors de votre lancement ?

A peu près toutes je pense. Le manque de financement, la difficulté à trouver les bons prestataires et partenaires, la concurrence déloyale, la charge de travail…

  • En tant que femme, pensez-vous que vous avez été suffisamment aidée, soutenue ?

Oui dans la mesure où j’ai intégré une pépinière d’entreprises au féminin.

  • En France il est encore difficile en 2016 de voir une égalité entre hommes et femmes, et le machisme est encore très présent (dans les publicités, les jouets des petites filles …) le chemin va être encore long, êtes-vous tout de même optimiste ?

Plus que jamais. Quand je vois le comportement de grands auteurs de BD comme Riad Sattouf ou Joann Sfar qui refusent d’être dans la sélection du festival Angoulême faute de parité, je suis enthousiaste.

Quand je constate que l’Assemblée Nationale vote l’abaissement du taux de TVA sur les produits d’hygiène féminines à 5,5% : j’ai la foi.

Après reste à savoir comment cela est rebasculé pour ne pas impacter le consommateur.

  • Quelles sont vos conseils à une personne qui se lance ? Votre phrase inspirante ?

Etre audacieux et oser. Tout est possible – c’est juste une question de timing. Et surtout ne pas avoir peur de l’ échec, il est formateur. Ca fait plusieurs phrases ça ! Il faut savoir varier les mantras.

  • Quelles personnes vous ont inspiré ? ou vous inspire aujourd’hui ? (une femme journaliste, non ?)

Elsa

Je suis très admirative d’une Simone Veil ou encore Françoise Giroud.

Mais la personne qui m’inspire le plus c’est ma mère. Partie à 17 ans de chez elle pour devenir infirmière, mariée , mère puis divorcée dans les années 70, puis remariée puis re-mère. D’une modernité et d’une ouverture d’esprit incroyable. Toujours à l’affut de l’actu – drôle à souhait. Et parfaite grand-mère… y’a de quoi avoir des complexes ! Son talon d’Achille : nulle en informatique …

  • Avez-vous des trucs et astuces pour votre organisation au quotidien ?

Plus vraiment. J’ai un cerveau/armoire. Les choses se classent et s’enregistrent automatiquement notamment les numéros de téléphone de mon réseau de babysitter. Capital pour une bonne organisation.

  • Comme So et Li votre métier vous demande d’être ultra connectée, comment faites-vous pour décrocher pendant les congés/le week end?

C’est bien ça le problème… je ne le fais pas. Je suis nomophobe… je crois que je peux demander 56 fois par jour à mes collègues où se trouve mon téléphone. Et parfois, je pose la question alors que je l’ai en main. Il me faudrait une détox forcée type panne de réseau pendant 6h.

  • Des sorties en famille à nous conseiller ?

Mes enfants adorent Montmartre et le Jardin du Luxembourg… c’est très parisien tout ça… Nous avons la chance de nous évader assez souvent chez mes parents (en pleine campagne).

  • Vous rajouté une corde à votre arc en vous rapprochant du métier de journaliste (merci de développer sur l’ESJ), pourquoi ce virage ?

Ce n’est pas vraiment un virage – c’est une simple logique des choses et aussi un rêve de petite fille. Ca peut faire un peu lénifiant quand je dis cela et pourtant c’est la vérité. J’ai toujours rêvé de faire ce métier sans me l’avouer. Cela fait déjà 4 ans que je suis à l’antenne avec des papiers journalistiques et des angles inédits. J’avais besoin de gagner en théorie… et dans ce sens là, c’est assez fabuleux.

  • Quelles sont vos résolutions pour cette année ? Vos objectifs ?

Etre diplômée de l’ESJ en septembre. Continuer à être enthousiaste et positive. Oser encore plus et transmettre ce virus à mes enfants.

  • Comment vous voyez-vous dans dix ans ?

Aucune idée – je ne sais pas ce que je vais faire dans 6 mois…La seule chose à laquelle je ne dérogerai pas : continuer à prendre toujours autant de plaisir à faire les choses.

  • Quel est Le Big projet dont vous rêvez, que vous avez en tête et que vous voudrez bien nous dévoiler bien sûr ;)

Finir l’écriture d’un des 5 romans que j’ai commencés…

Animer une émission télé ou radio – mais vraiment faut pas le dire ;-)

  • Le mot de la fin ?

Plus haut sur l’escabeau.

Merci encore Elsa, et encore meilleurs vœux pour cette année 2016 !

A très bientôt pour une nouvelle interview d’entrepreneur !

Emilie

*Ecole Supérieure de Journalisme

Interview des fondateurs de Do You Speak Français

Bonjour à tous, aujourd’hui je vous fais découvrir un concept store ouvert en 2015 à Bordeaux et spécialisé dans les articles fabriqué en France, je ne pouvais pas passer à côté…

Bonjour Gaëlle et Maxime, pouvez-vous présenter votre concept?

Bonjour, nous sommes Gaëlle et Maxime, 24 et 30 ans, en couple. Nous avons ouvert le 21 juillet 2015 « Do you speak français? », un concept store 100% Made in France et lieu de vie à Bordeaux!

Que proposez-vous dans votre boutique ?

On trouve autant des vêtements H/F que des bijoux, parfums, chocolats, savons en passant par les culottes, les bijoux et les doudous pour enfants! On rassemble tous nos coups de cœur donc c’est en perpétuelle évolution à l’image du renouveau actuel des créateurs qui sont de plus en plus nombreux à faire du Made in France. On grandit avec eux!

Visuel doy speak Français 2

Pourquoi avez-vous décidé de créer cette boutique ? A quel besoin répondez-vous ?

Gaëlle a toujours voulu ouvrir un magasin depuis toute petite, c’était son rêve! On ne voulait pas ouvrir un magasin comme tous les autres, alors l’idée de se centrer sur le Made in France est venue assez naturellement. Nous étions déjà clients de quelques marques que nous vendons aujourd’hui, et on se disait que ces créateurs, de part la qualité et la beauté de leurs produits, méritaient que leur savoir faire soit mis en avant.

Le Made in France c’est donc pour nous la possibilité d’avoir une relation privilégiée avec les marques/créateurs qui sont devenus des copains, d’avoir des livraisons rapides, beaucoup de réactivité et de gentillesse, et de consommer plus local et responsable. C’est difficile de dire que l’on répond à un besoin en tout cas nous comme nos clients avons besoin d’être rassurés par nos achats, et l’on aime savoir que derrière ce joli produit se cache une jolie personne qui a mis beaucoup d’amour dans sa confection.

Je vois tout à fait ce que vous voulez dire…

Qu’avez-vous dû surmonter pour arriver à votre objectif ?

La principale difficulté à été de trouver un local adapté à nos besoins dans un quartier cohérent avec notre concept et notre idée du commerce en général.

Et une fois cette perle rare trouvée (dans la rue préférée de Gaëlle, un vrai coup de cœur!) nous avons eu beaucoup de complications avant de pouvoir réellement investir les lieux. C’est à ce moment-là qu’on a commencé a comprendre les gens qui disent qu’il est compliqué d’entreprendre en France!

Quelles sont les personnes qui vous inspirent/Une citation ?

Nous n’avons pas vraiment de modèles mais concernant le magasin on s’est un peu inspiré de ce que l’on a vu à Berlin et Paris, des magasins conviviaux avec une valeur ajoutée qui apportent de la vie au quartier contrairement aux grandes chaînes déshumanisées.

Comment vous sélectionnez les créateurs ?

Hormis qu’ils soient tous Français, le seul point commun entre tous les créateurs c’est le coup de cœur que l’on a eu pour leurs produits! Comme on a démarré cette aventure avec ceux dont nous étions clients on continue aujourd’hui avec cette même logique. Si le produit nous plait et qu’on l’achèterait, si on le trouvait ailleurs, alors on le fait rentrer en magasin.

Après il y a un feeling qui se crée ou non avec le créateur et ce critère subjectif rentre aussi en ligne de compte. Dans une aventure comme celle-ci il faut s’entourer d’ondes positives! D’ailleurs La plupart d’entre eux sont désormais des copains.

Visuel doy speak Français 3

Quels sont vos objectifs pour cette année ?

Prendre du plaisir et en donner! Sachant qu’il faut 3 ans a un magasin pour savoir s’il va survivre il est difficile d’avoir de vrais objectifs de rentabilité. Du coup nous préférons profiter de chaque jour pour faire de nouvelles rencontres et voir grandir notre bébé à son rythme. Cela fait un peu plus de 5 mois que nous nous sommes installés et nous sommes ravis de l’accueil que l’on a reçu de la part des clients. On vient de passer notre premier Noël et on adore l’idée de savoir que des gens ont gâtés leurs proches grâce à des produits qu’ils ont déniché chez nous ☺️

Notre magasin est situé au 93 rue Notre Dame à Bordeaux (Chartrons)

Vous pouvez nous suivre sur FB, sur IG et via notre site Internet pour en savoir plus sur nous : www.facebook.fr/doyouspeakfrancais

www.instagram.com/doyouspeakfrancais

http://dysfrancais.jimdo.com/

Merci pour cette interview, et encore bonne année à vous !

Merci à toi Émilie, nous te souhaitons une belle année, pleine de jolies surprises!

Bonne année à vous également ! ☺️

A très bientôt pour une nouvelle interview!

Interview de Anne-Sophie Pellier |P’tite fouine&Co

Interview de la fondatrice de « Ptite fouine and Co »

 Bonjour Anne Sophie, tu as créée P’tite fouine and Co, est-ce que tu peux en dire plus ? (depuis combien de temps…)

LOGO + site web

Bonjour Emilie. P’tite fouine and co a été créé en septembre 2015, officiellement car en réalité le projet a démarré en janvier 2015. J’ai en premier lieu créé une dizaine de dessins et testé les retours avant de me lancer :-)

Pourquoi as-tu décidé de te lancer à ton compte ? qu’est-ce qui t’as donné envie de démarrer ?

J’ai eu envie de me mettre à mon compte lors de la naissance de mon fils. Mon emploi ne me plaisait pas forcément, j’en avais assez de rentrer à 19/20h le soir.. Et puis la passion du dessin (j’ai fait une école d’arts appliqués).

Une folle envie d’indépendance. De me dire que si je réussi c’est par ma seule force et si j’échoue par ma seule faute.

Comment as-tu été aidée dans ton projet ? (chambre des métiers, proches…)

ZEBRE

Les premières personnes à m’avoir aidé et soutenu sont mes parents, mon mari, frère et sœur et amis. Ils ont validé mon petit personnage de base (la p’tite fouine) et mes objectifs. Ensuite est venu le moment de parler argent, comptes, papiers etc.. là j’ai pu compter sur mon papa. Sans lui j’aurai sûrement déjà baissé les bras (surtout pour l’obtention des statuts, démarches administratives).

Qu’as-tu dû surmonter pour arriver à ton objectif ?

Pour le moment, comme je n’en suis qu’au début, je dirai pas grand-chose… mon objectif final n’est pas encore atteins ^^

Quelles sont les personnes qui t’inspirent/Une citation ?

Sans hésiter : Ma p’tite fouine (mon furet) et mon fils. Toutes les périodes de sa vie, ses traits de caractère, ses passions… Et puis j’ai un entourage tellement sympa qu’ils me donnent pleins d’idées que je développe, ou abandonne en fonction du retour. Mais au moins j’essaie et ils me donnent une force incroyable.

En citation je dirai : « Croire en quelque chose et ne pas le vivre, c’est malhonnête » de Gandhi

Où trouves-tu toutes tes idées pour tes créations ?

Dans la vie de tous les jours et mes amis/famille qui m’envoient souvent un petit sms pour me dire « tiens et si tu faisais si ou ça… ». J’écoute aussi les mamans et nounous à la sortie de l’école, quand elles parlent de leurs enfants, c’est une vraie mine d’or

PRESENTATION CARTE

Quels sont tes objectifs pour cette année ?

Cette année est charnière. J’ai un projet de livre pour enfant en collaboration avec une psychologue. Elle fait les textes, moi les illustrations. C’est une étape importante. Ensuite, évidemment, je souhaite développer mon activité, avoir plus de visibilité et plus de ventes ( oui c’est quand même important ;-) ), car sans ventes, pas de développement d’activité.

Les liens vers ton site internet, et réseaux sociaux.

Voici le lien du site : www.ptitefouineandco.fr

Facebook : www.facebook.com/ptitefouineandco

Twitter : @AnneSo_fi

Merci pour cette interview, et encore bonne année!

Merci à toi surtout et bonne année à tous. Que 2016 soit gage de réussite et surtout d’envie.

 A très bientôt pour une interview qui déchire…

Interview de Angèle Resta | FILOMEN

Depuis le début de l’été j’interview des entrepreneur(e)s de talent, qui m’interpellent par leur projet ou leur personnalité,

 Je continue cet automne avec FILOMEN, basée dans l’Isère, non loin de chez moi :

 Filomen - Baseline CMJN _signature2

FILOMEN fabrique des objets écodesign, moi qui adore les matières nobles, je suis servie, alors vous allez craquer?

 Bonjour Angèle pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour Émilie. Je suis Enseignante de formation mais l’envie  d’entreprendre dans un secteur qui me passionne a été plus forte et j’ai décidé de créer ma propre activité il y a plus de 3 ans, avec un démarrage officiel le 09 septembre 2013. Je souhaitais me rapprocher de mes valeurs  en conciliant 3 thèmes : le développement durable, le design et l’économie locale, sociale et solidaire. L’idée de créer une marque d’objets et d’accessoires éco-design, à savoir respectueux de l’homme et de l’environnement,  m’est apparue comme une évidence.

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D’où vient le nom FILOMEN ?

Filomen vient du grec philein » (aimer) et « mênê » (lune), un petit hommage au monde de l’astronomie et à mes origines méditerranéennes.

Quelles ont été les difficultés/péripéties rencontrées depuis le début de l’aventure?

Le plus difficile a été de trouver les fabricants, les faiseurs de rêve comme je dis souvent car avoir des projets, c’est bien, mais encore faut-il avoir l’artisan magicien outillé pour les réaliser. Car chaque forme requiert des savoir-faire et des outils spécifiques. Il m’aura fallu 1 an et demi pour les trouver. Je suis allée à leur rencontre, dans leurs ateliers pour discuter et confronter nos idées. Mais j’ai fait aussi des erreurs, que je paie encore aujourd’hui mais quel entrepreneur n’a jamais fait d’erreurs ? Les échecs nous font avancer, nous font se dépasser, se surpasser et permettent de se remettre en question en permanence pour rebondir !

Comment vous êtes-vous fait connaître ?

Nous participons à des salons tels que Maison&Objet, Made in France etc.., et sommes présents sur tous les réseaux sociaux, devenus incontournables aujourd’hui. Nous avons une boutique en ligne ainsi qu’un réseau de distributeurs en France et à l’étranger qui commence à s’étoffer.

Quels sont vos projets/Actualités ?

Nous préparons notre prochaine participation au salon du Made in France en novembre à Paris et travaillons sur des nouveautés qui verront le jour en 2016.

Qu’est-ce que vous conseilleriez à quelqu’un qui se lancerai dans l’aventure ?

Il faut s’écouter et croire en ce que nous faisons! Quand on a des idées, des projets, la volonté de se dépasser, alors il faut foncer pour ne rien regretter. On apprend toujours, on s’enrichit toujours même en faisant des erreurs.  Il ne faut pas avoir peur de l’échec.

Votre phrase inspirante ?

J’en ai beaucoup ! ;) Mais je n’hésiterai pas à dire « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».

Quels sont vos conseils pour décrocher pendant les congés ? Si vous en avez pris, sinon pour déconnecter en général ?

Je ne reste jamais en place et les congés me font peur ! ;) J’appréhende toujours le mois d’août car je suis contrainte de ralentir ma cadence. Étant curieuse de nature, j’aime apprendre, tout ce qui nous entoure est intéressant donc finalement, même pendant mes congés (quand j’en prends), je reste active, pour ne pas dire hyper-active!

Je vous remercie Angèle pour ces réponses en toute franchise

Merci beaucoup à vous Émilie et à bientôt

Retrouvez FILOMEN sur la e-boutique ici

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Interview de l’été | Thomas Huriez 1083

A l’occasion du lancement de la e-boutique je publie sur le journal d’humeurs tout au long de l’été (je poursuis en Septembre) des interviews d’entrepreneurs qui m’inspirent, que j’admire et dont j’apprécie le travail.

 Aujourd’hui c’est le fondateur de la marque 1083 qui est interviewé, Thomas Huriez.

 

1083 est une marque de vêtements responsable, que je suis de très près depuis plus d’un an déjà, quand je réalisais mon étude de marché.

Thomas a fait le choix de relookaliser…

Bonjour Thomas pouvez-vous vous présenter (dans les grandes lignes) parcours, études, carrière… ?

J’ai 34 ans, je suis responsable informatique de formation et j’ai exercé cette profession jusqu’en 2007,

J’ai créé Modétic pour me rapprocher de mes valeurs, en créant une boutique éthique à Roman, la boutique proposait alors des marques de la région de Roman.

Mais au bout de 3/ 4 ans les entreprises ont toutes fermées, j’ai alors décidé de créer mes propres marques :

  • En 2012 dépôt de la marque 1083 (la marque emblématique) de jeans bio, de coupes plus modernes et moins cher, 2013 lancement officiel de la marque.
  • En 2014 Le tricolore qui est une gamme de pulls bio.

J’ai lancé à un moment ou les modes de consommation devenaient plus Eco/Responsables, je voulais rapprocher le consommateur du lieu de fabrication des vêtements en relocalisant.

Les produits sont distribués sur internet, chez Modetic et sur Grenoble.

Depuis 1083 a étoffé sa gamme en agrémentant sa collection de sneakers, et accessoires, de bermudas, de jupes…

 

1083 - Jacron

D’où vient le nom 1083 ?

Ce sont les kilomètres qui séparent les deux villes les plus éloignées de France, ce nom est très symbolique car je voulais une marque humainement proche de chez nous et quand on est proche des gens avec qui on travaille on se sent plus impliqué, pour le client, c’est un achat aussi responsable. Ce nom prend tout son sens

Quelles ont été les difficultés/péripéties rencontrées depuis le début de l’aventure?

Au début on est très incompétent et très naïf, pas pragmatique, je pensai tout d’abord à faire un jean bio, et je ne pensais pas assez au côté « mode », mais on apprend toujours de ces erreurs, il faut s’en arrêt rebondir, évoluer.

Comment vous êtes-vous fait connaître ?

Ce fût progressif, avec Modétic j’ai rassemblé une communauté autour de moi, nous avons fait une newsletter, et lors de la campagne Ulule, pour financer la fabrication du jean 1083, le réseau a fonctionné et la campagne aisément remportée (110 889 euros au lieu des 10000 euros souhaités au départ !) il y a également un fort réseau à Roman, et enfin le Blog permet de raconter la vie de la marque, je pose des questions à ma communauté, comme sur la question de l’export.

Quels sont vos projet/Actualités ?

La nouvelle collection qui arrive avec des coupes slim, des nouveaux coloris de sneakers, des ceintures, une grosse innovation sur les étiquettes : il y aura une étiquette supplémentaire sur laquelle il y aura un QR code et une URL, qui vous emmèneront directement sur les sites de fabrication après avoir flashé le code, ou saisi l’URL,

On ne peut pas faire plus clair en termes de transparence.

1083 - sneakers toile

Qu’est-ce que vous conseilleriez à quelqu’un qui se lancerai dans l’aventure ?/votre phrase inspirante ?

Il faut accepter qu’on ait le droit de se tromper, on est sa propre limite, il faut bien s’entourer et être humble.

Quels sont vos conseils pour décrocher pendant les congés ? (si vous décrocher)

Pour les congés il n’y a pas, de règles, personnellement je m’ennuie vite, je n’aime pas l’inaction ça m’épuise les vacances, il faut que ça bouge, la variété me ressource.

Quels sont les personnes qui vous inspirent ?

Dans tous et partout, des personnes m’inspirent négativement et positivement, Steve Job par exemple il ne m’attire pas du tout dans ses valeurs  sont caractère, mais il interpelle, il ne laisse pas indifférent.

Merci Thomas d’avoir répondu à mes questions en toute franchise

Voici les liens vers le site et les réseaux sociaux:

http://www.1083.fr

https://www.facebook.com/1083BorneInFrance

A bientôt pour une nouvelle interview

Emilie

 

 

Interview de Clément Lacour-LEAX

Bonjour,

Aujourd’hui c’est le fondateur de la marque LEAX, Clément Lacour qui est interviewé

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LEAX est une toute jeune marque de vêtements responsables, dont j’ai eu le coup de cœur, sa particularité, pour chaque produit commandé , 500 grammes de déchets sont ramassés.

 

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Bonjour Clément pouvez-vous vous présenter:

Bonjour Emilie, donc je m’appel Clément, j’ai 25ans.

J’ai un Bachelor IDRAC « Responsable Marketing et du Développement Commercial » intégralement réalisé en alternance dans le domaine de l’industrie électronique. Rien à voir avec aujourd’hui ! ;-)

Depuis combien de temps l’aventure LEAX a commencé?

L’aventure LEAX a démarré aujourd’hui depuis plus de 2 ans. Une longue mise en place et de réflexion. Puis le démarrage de l’activité avec les fournisseurs et fabricants. Nous commercialisons nos premiers produits depuis fin mai 2015.

D’où vient le nom LEAX ?

Oui, ça peut paraître curieux ! A vrai dire, LEAX provient du mot LEAF, « feuille » en anglais. La volonté était d’avoir un mot court, qui se retient très facilement, et sans avoir une consonance forcément française.

On voulait sortir un peu du lot, car de nombreuses marques existent et se lancent aujourd’hui avec des noms très français. LEAX, n’importe qui peut le lire de sa manière. Et généralement, on le retient très bien.

Quelles ont été les difficultés/péripéties rencontrées pour réaliser ce projet ?

Dans le milieu de la mode, beaucoup de personnes souhaitent lancer « sa marque de vêtements » sans être forcément très sérieux. Et donc, quand on va voir les fabricants, les ateliers, ils nous assimilent souvent directement à des projets qui ne verront jamais le jour et donc ne prennent même pas le temps de nous répondre.

La difficulté a été de prouver aux fabricants et ateliers que le projet que je menais était sérieux et qu’ils pouvaient me faire confiance pour avoir a termes des commandes.

Comment vous êtes-vous fait connaître ?

On est encore très loin d’être connu ! On fait notre petit chemin pour le moment en utilisant les réseaux sociaux, les blogs et les différents médias. Bien qu’il n’est pas évident d’être repéré par les grands médias au vu du nombre d’informations qui circulent de partout. On essaie également de réaliser quelques concours et quelques partenariats avec d’autres entreprises afin de partager nos communautés respectives.

On va sans doute mettre un peu plus de moyen dans notre communication pour avoir une meilleure visibilité.

Quels sont vos projet/Actualités ?

Les actualités sont assez nombreuses ! Les soldes se terminent, les vacances approchent donc nous réfléchissons déjà aux prochains produits que nous lancerons. Pour cela, nous allons recruter une styliste pour proposer de nouveaux produits fabriqués en France !

Nous allons également nous installer dans un showroom en plein cœur de Lyon à partir de début septembre. On communiquera bientôt dessus pour donner plus d’infos !

Qu’est-ce que vous conseilleriez à quelqu’un qui se lancerai dans l’aventure ?

La seule chose que je dirais, c’est de FONCER !

C’est une aventure incroyable. Certes, ce n’est pas tous les jours évident, on se prend souvent des petites claques, mais il y a aussi de grande victoire et qui sont tellement enthousiasmante. On se lève le matin avec le sourire. On rencontre beaucoup de personnes passionnées par ce qu’elles font. L’entrepreneuriat, pour moi, ça restera une aventure extraordinaire et bourrée d’optimisme.

Quels sont vos conseils pour décrocher pendant les congés ? (si vous décrocher)

Je crois que quand on lance un projet de ce type, je ne suis pas certain qu’on décroche vraiment lors des premières années. On y pense forcément à chaque instant. Et je sais que pour mes prochaines vacances, j’aurais avec moi, mon ordinateur, une connexion wifi, une imprimante et du stock pour pouvoir assurer les commandes quotidiennes de mes clients ! Mais, ce sera au bord de la piscine ;-).

Quels sont les personnes qui vous inspirent ?

Ce sont de jeunes entrepreneurs qui m’inspirent, les fondateurs de FAGUO ou encore celui du Slip Français par exemple.

Ces mecs-là sont vraiment balaizes. Je suis beaucoup Marc Simoncini, Xavier Niel également.

Merci Clément pour cette interview en toute franchise .

Le lien vers son site :

http://www.leax.fr

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Je continue les interviews cet été, et n’oubliez pas mon défi pour clore cette série d’interviews: www.soetli.fr/ledefidemilie

Bel été, et à très bientôt.

Emilie