Textile/confection

Made in France

Ici pas de blabla, appelez-nous et on vous emmènera visiter l’usine.

Toutes les chaussettes So et Li sont made in France, et plus précisément Made in bourgogne, à Montceau-les-Mines dans une manufacture bientôt centenaire.

Nous allons donc vous expliquer les différentes étapes de fabrication des chaussettes So et Li pour que l’univers de la chaussettes n’ai plus de secrets pour vous.

Tout commence dans le bureau du styliste qui crée les chaussettes sur ordinateur en 3D, c’est ainsi que la vie débute virtuellement pour les chaussettes. Ensuite, parmi des milliers de bobines, le stylise est en charge de choisir les fils qui se rapproche le plus du coloris de la chaussette dessinée en 3D sur ordinateur.

Ensuite, il s’agit de l’étape du tricotage, réalisé par des machines de tricots référencées aux nombres d’aiguilles qu’elles contiennent. En effet, chaque machine à tricoter à un nombre spécifique d’aiguilles. De ce fait, plus la pointure est grande et plus la machine aura d’aiguilles et inversement. Ainsi, chaque machine est propre à une pointure.

Il faut environ 3 minutes 30 pour tricoter une chaussette. Mais la fabrication des chaussettes ne s’arrête pas là !

Tricotage

Effectivement, les chaussettes ne sortent pas tricotées entièrement, en effet au niveau des orteils il y a un trou lorsqu’elles sortent du métier.

Les chaussettes vont se refermer grâce au remaillage automatique ou manuel pour les matières plus nobles.

Remaillage

Le remaillage est donc l’étape suivant le tricotage, les chaussettes sont passées dans une machine qui les ferment au niveau du bout du pied.

Après le remaillage, il reste encore des étapes au sein de cette manufacture:

Par la suite, elles passent au contrôle qualité, dans lequel une personne est en charge de regarder une chaussette à la fois afin de voir s’il n’y a pas de mailles qui ont sauté. Si les chaussettes sont validées par le contrôle qualité, elles vont ensuite au formage. Le formage est une succession de petites étapes. Dans un premier temps, une personne va mettre les chaussettes sur un support en forme de pied. Ensuite, ces chaussettes sont mises dans un bain de vapeur qui s’élève jusqu’à 180°C pour les qu’elles gardent leur taille définitive et qu’elles ne rétrécissent plus lorsque nous les lavons à la machine à laver.

Formage

La fabrication des chaussettes prend fin, la dernière étape des chaussettes So et Li est l’appairage. Cette étape consiste à ressembler le pied droit et le pied gauche ensemble, pour constituer la paire que vous allez recevoir chez vous après commande sur notre site ou après une visite dans notre boutique.

Vous savez désormais toutes les étapes des chaussettes So et Li !

En voyage au pays de la chaussette

On me pose souvent la question:

« Pourquoi la chaussette? »

« Pourquoi vous vous êtes spécialisée dans la chaussette? »

« Pourquoi que des chaussettes? »

J’ai pris l’habitude de vous répondre franchement:

1-la chaussette est un produit Utile – Je pense que tout le monde porte des chaussettes de 0 à 100 ans ++

2-J’ai rencontré une usine, et je n’aurai à cette époque jamais pensé me lancer dans ce produit, la magie des rencontres :

Au départ je voulais accessoiriser la gamme de bodies, je me rends donc au salon du MADE IN FRANCE by PREMIERE VISION au carreau du temple à Paris, les exposants ne sont que des façonniers Français (il n’y a seulement que des entreprises qui produisent des articles textiles-cuir-maille) on peut y rencontrer des usines de tricotage, de passementerie, rubans, et autres savoirs-faire artisanaux.

J’ai discuté avec la responsable d’une toute petite entreprise située dans les Landes qui m’expliquait son histoire (ancienne salariée de l’usine elle avait reprit l’entreprise seule) nous allions travailler ensemble sur une gamme de chaussons confectionnés en cuir et coton, puis j’aperçois le stand de la manufacture Perrin qui travaille les articles chaussants (collants-chaussettes) depuis 1924, je discute avec la présidente qui a repris l’affaire familiale, nous envisageons un possible prototype qui reprendrai les chatons du logo, en rentrant je valide les tailles et coloris, je reçois trois petites paires de chaussettes en taille 15/16 quelques semaines plus tard, et l’histoire avec la chaussette débutait.

Juin 2015  j’assiste à la réalisation de la toute première collection de chaussettes So et Li.

Cette année (en Mai 2018) je suis retournée dans l’antre de la chaussette, dans ce qui me fais vibrer, la source de mon inspiration et de ce qui m’a poussé à créer So et Li il y a trois ans : Contribuer à sauvegarder (à ma toute petite échelle) le savoir-faire Français dans l’univers du textile.

J’ai déambulé au milieu des métiers à tricoter Jacquards, plus ou moins anciens, plus ou moins automatisés, il y a les machines qui tricotent dans un doux vacarme les chaussettes et collants de jolies marques Française, j’étais entre Le Slip Français, Jacadi, et Berthe Aux Grands Pieds 

Une question arrive aussi de temps en temps : quels sont les projets? les nouveaux produits?

Comme je travaille avec le cœur, je fais les choses en fonction des rencontres (ça vous l’avez bien compris je crois) et de mon intuition, je ne vais pas faire des leggings, ou des bavoirs, juste pour diversifier, il est très important pour moi de ne proposer que des articles pour lesquels j’ai une histoire à raconter, sinon ça ne m’intéresse pas.

Un jour j’aimerai vous y emmener, on fera un road trip des usines textiles, et je vous assure que vous en ressortirez différents, vous ne verrez plus les chaussettes de la même manière et que derrière un prix il y a un réel savoir-faire.
La manufacture Perrin est une maison historique (E P V – Entreprise du Patrimoine Vivant ) bientôt centenaire et qui se visite toute l’année !
Alors vive le #Mif 

La nouvelle production a eu beaucoup de retard mais ça valait vraiment le coup d’attendre ces nouveautés, aux couleurs de l’été (un peu de fraîcheur ça ne fait pas de mal) !

A très vite !

Pourquoi le made in France?

Emilie nous explique pourquoi elle a choisi le made in France,

Bonjour, je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel article, aujourd’hui je reviens sur la genèse de So et Li,

Tout a réellement commencé en 2004, (et oui ça remonte un peu) lorsque j’ai obtenu mon BTS de modéliste,

  • Petit aparté sur le métier de modéliste :

Le métier de modéliste consiste à interpreter le dessin du styliste et de le transformer en prototype dans le but de l’industrialiser, un métier très technique.

Quand j’avais 14 ans je rêvais de créer des vêtements, j’adorais les tissus, j’ai obtenu e diplôme de modéliste à 22 ans, mais c’était un deuxième choix, (j’y reviendrai plus tard).

  • Un triste constat:

J’ai fais un constat très simple : toutes les entreprises dans lesquelles j’avais fais des stages du BEP au BTS avaient délocalisées leur production ou bien avaient fermées, et moi ça me désolait, quand on connait toutes les belles entreprises qui existaient jadis sur le territoire de la région Rhône-Alpes (d’où je suis), et nos savoir-faire : la soierie, la tannerie, la chapellerie, sans compter les filières qui ont complement disparus, comme la filature, et les diplômes qui vont avec.

Ce constat a été un premier déclic, mais tout en cherchant un poste dans des entreprises textiles je travaillais dans des usines de conditionnement/emballage/logistique, impossible pour moi de voir un avenir positif.

Au bout d’un certain temps j’ai étendu ma recherche à la région Parisienne et Nord de la France, là ou on recrutait, sans succès.

Jusqu’au jour ou on m’appelle pour aller travailler dans une entreprise de lingerie, comme contrôleuse qualité d’accord, mais j’avais un pied dans le textile, j’y suis restée 7 ans, j’ai terminé ma carrière (dans cette entreprise) comme chargée de qualité textile, je faisais le pont entre le bureau de style et les façonniers, je validais les têtes de production et les matières, organisais le travail des contrôleuses qualité et tapais sans arrêt sur les doigts des façonniers.

Quand j’ai eu ma deuxième fille, j’ai eu une piqûre de rappel, après mon déclic entrepreneurial, et mon désir de créer une gamme de bodies j’ai choisi le made in France car pour moi c’était une évidence, c’était ça ou rien, il y avait déjà de jolies marques qui me montraient la voie, et je me suis dis que c’était possible.

La suite vous la connaissez, je reviendrai plus en détail sur ce qui m’a poussé à entreprendre.

A très vite !

chaussettes made in France

Et pourquoi les chaussettes?

Et pourquoi les chaussettes?

Bonjour,

Il y a une question que l’on me pose régulièrement:

  • Tiens des chaussettes? Pourquoi des chaussettes ?
  • Pourquoi associer les chaussettes avec des accessoires déco ou de la papeterie?
  • Qu’est ce que qui vous a amené à fabriquer des chaussettes?

Moi dans ma tête : « C’est vrai que personne ne porte de chaussettes, quelle drôle d’idée ;) « 

  • C’est quoi votre innovation?
  • Qu’est-ce qu’elles ont de « spécial » vos chaussettes?

(Il est vrai que quelques fois j’ai eu envie de répondre : « Ce sont des chaussettes qui ne s’égarent pas lors du lavage » hum hum, je n’ai pas encore trouvé la solution.

Et d’ailleurs si vous égarez les chaussettes So et Li, je me décharge de toute responsabilité ;) hi hi!

Un nouvel article dans le blog s’impose,

Et bien lors de l’année du lancement de la nouvelle marque de bodies : So et Li, parce que c’était au départ un mono produit décliné dans plusieurs motifs et imprimés (trop canons), que je décide de me rendre à un salon dédié aux fournisseurs et fabricants Français au carreau du Temple à Paris que je rencontre la manufacture PERRIN labélisée EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant)

Située exactement à MONTCEAU-LES-MINES pour être transparente, elle fabrique ses propres modèles mais aussi ceux d’autres marques.

Je recherche à ce moment là à accessoiriser la collection, et je leur parle de ma marque qui démarre,

Ils me propose un prototype avec les chatons de So et Li, que je reçois quelques jours plus tard,

Bingo j’ai trouvé mon produit! Ce fut la première rencontre avec les chaussette So et Li, les premiers retours sont très positifs, ce sera le début d’une jolie collaboration qui dure depuis bientôt trois ans, et qui durera encore pour de nombreuses année, la collection N°5 est en cours de cogitation 💡

La chaussette devient rapidement le produit phare, on flash sur la #mignonitude, plus c’est petit plus c’est craquant, s’ensuivent les box cadeaux pour fêter une naissance, une baby shower, un baptême, un anniversaire .

Aujourd’hui elles sont disponibles du 0 au 6/7 ans.

VIVE LES CHAUSSETTES, VIVE LE MADE IN FRANCE, VIVE LES CHAUSSETTES SO ET LI!

 

Ma passion c’est mon travail et mon travail c’est ma passion

Bonjour,

Je reviens avec déjà un nouveau post,

Et oui en ce moment ça fuse!

Aujourd’hui j’ai envie de revenir à l’essentiel car j’ai toujours tendance à culpabiliser, comme beaucoup de femmes, de maman,…

Voilà ce que je me dis souvent :

-Je ne fais rien de spectaculaire, je ne sauve pas des vies, je ne suis pas pompier, ni dans le domaine médical, je ne suis pas agricultrice , mon métier n’est pas « physique » en soi, je ne suis pas à l’usine, je ne fais pas les deux huit…Bref je me dévalorise sans cesse en me comparant à des personnes que je côtoie et je pense que je ne suis pas la seule ;)

***

Les rencontres professionnelles m’apportent toujours énormément (voir le post précédent)

Ce qu’elles m’ont apporté dernièrement c’est une autre façon de me positionner sur ce que je fais, mon métier, pourquoi j’ai décidé de l’exercer,

Bref j’ai pris le « problème » à l’envers, pourquoi j’ai créé cette entreprise? Je suis revenue aux fondamentaux.

Au moment de l’étape ou je me suis dis « J’y vais »

***

Suite au déclic, j’ai tout de suite décidé de poursuivre ce chemin dans le textile, je voulais aller vers ce domaine dès l’enfance déjà, et de voir les entreprises où j’avais fait des stages fermer les unes après les autres me désolais. Dans un documentaire : je tombe sur un jeune start-uper qui fabriquait des slips en France (Le slip Français, je suis fan, c’est mon idole) et là, deuxième déclic:

Le Made in France,

Et tous prend plus de sens dans la vie quotidienne aussi nous sommes plus de cohérents à la maison dans notre consommation, on essaie de manger local (enfin ça on l’a toujours fait, en habitant la campagne) on fait des conserves,  on me fera pas manger des fraises en Mars (enfin j’essaie, je ne fais pas du prosélytisme non plus hein? ;))

On achète le plus possible d’occasion, on revend ce que l’on ne veut plus, on recycle, tout va ensemble , c’est une autre façon de consommer, j’ai même essayé la location de vêtements de créateurs pour bébé ! (au passage je dis bravo pour l’initiative !)

Manger bio sur certains produits, des œufs fermiers, éviter de prendre la voiture, regrouper les trajets, faire les courses avec des paniers plutôt qu’avec un chariot (pour éviter de le remplir, c’est tout bête)

***

L’idée du Made in France est devenue naturelle et plus logique (pour beaucoup de raisons déjà évoquées) et m’a poussée à me dépasser, je voulais faire ça aussi, sauvegarder à ma toute petite échelle des savoirs-faire Français,

Voilà la réponse à ma question qu’est-ce que je fais? Ma valeur ajoutée =>c’est pour cela que je me lève le matin (entre autres),

Et je ne veux surtout pas donner des leçons en disant que fabriquer à l’étranger c’est pas bien…, chacun à ses raisons et j’arrive même à comprendre, Mais pour moi le Made in France c’est un parti pris,

 C’est une passion, un sacerdoce, 

Mais bien sûr faire ce choix n’a pas de sens sans vous les clients, les followers, les soutiens, la famille, les amis, ceux qui partagent, Re twitte, Like, …

MERCI encore de me suivre et de me soutenir,

Je dédie aussi cet article à vous aussi mes amis du MIF avec qui j’ai cette passion commune, la mode Eco-Responsable, la sauvegarde de nos savoirs-faire, la préservation de la planète, le respect des conditions de travail et des normes, le souci du travail bien fait, la très haute qualité, la minutie, le souci de la santé de la peau…On pourrait encore allonger la liste des choses pour lesquelles ont se bat dans notre quotidien entrepreneurs du MIF.

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Manufacture Perrin à Montceau-les-Mines

 A suivre une nouvelle interview d’entrepreneur,

Allez un peu de suspens, cette fois c’est une jeune femme qui propose coffrets de vêtements pour bébés…RDV dans le prochain post!

A bientôt,

Retour sur les visites d’ateliers

Bonjour les suiveurs de So et Li,

Ces dernier jours j’étais beaucoup sur la route…En une semaine j’ai visité deux usines très importantes pour la première collection So et Li .

Pour commencer Mardi dernier c’était la visite de l’atelier CHANTECLAIR, situé à St Pouange près de Troyes, berceau de la maille, cet atelier est spécialiste de la maille coupé/cousu cette entreprise bénéficie du label Origine France Garantie.

Nous sommes partis pour la journée, et oui 800 km aller/retour .

Le but de cette journée était de mettre tout en place avec Céline, la responsable, pour cette première collection ensemble, d’apporter par la même occasion les tissus et accessoires, bref tout ce qui est nécessaire pour la mise en place de la production .

Nous avons donc convenue ensemble  le lancement des têtes de production afin de vérifier la tonicité de la matière sur les petits modèles.

J’en ai bien sur profité pour prendre quelques photos comme promis et vous monter les coulisses de la mise en fabrication.


Hier c’était la Manufacture Perrin, que je visitais, cette entreprise est située à Montceau-les-mines, cette maison a été fondée en 1924, ils font maintenant également du tourisme industriel en organisant régulièrement des visites dans les ateliers afin de promouvoir leur savoir-faire auprès du grand public.

Cette entreprise forme en interne ses futurs bonnetiers car malheureusement les principales formations en lycée professionnel ont fermé leurs portes.

Cette entreprise bénéficie du label Entreprise du Patrimoine Vivant.

Son slogan NOUS AVONS UN SAVOIR-FAIRE ET NOUS VOULONS LE FAIRE SAVOIR.

Leur principale préoccupation est de transmettre leur passion et leur métier pour ne pas voir les entreprises fermer leurs portes dans quelques années .

La visite a donc commencer par l’entrée dans l’entreprise, qui possède un agréable patio pour accueillir les clients, Ce que j’apprécie dans cette maison c’est que vous êtes toujours bien accueillis, que vous soyez un petit ou un gros client

Suivi d’un magnifique showroom avec leur modèles appartenant à leurs propres marques qui sont:

  • Berthe aux grands pieds, qui est spécialiste du collant fantaisie
  • Dagobert à l’envers, la chaussette à motifs figuratifs
  • La chaussette Française, la chaussette haut-de-gamme par excellence
  • Perrin, chaussette classique.

Nous avons poursuivi par le bureau d’étude qui a donc informatisé et pixelisé le logo « So et Li » pour qu’il soit programmé sur les tricoteuses

Ensuite, le stock des tous les fils nécessaire au tricotage des chaussettes, autant vous dire qu’il y a un choix de coloris considérable, et un bon nombre de matières, comme le cachemire, des cotons de très grande qualité, il faut savoir également qu’en France il n’y a presque plus de filature, (la filature est un procédé qui transforme la fibre en fil) et que le fil de coton Français n’est pas forcément de bonne qualité, il y également des fils en polyamide avec élasthanne…

Nous avons visité le parc de machines, et nous avons pu voir en direct le tricotage des chaussettes So et Li.

Pour le parc des plus anciennes machines par exemple le régleur va bientôt partir à la retraite, cet homme à travaillé durant toute sa carrière sur des machines qui on plus de 50 ans et qui fabrique qu’un type bien précis de chaussettes, ils sont en train donc de former un jeune sur les machines anciennes pour qu’il perpétue ce savoir-faire.

Ces machines comme je vous le disais tricote une chaussettes sans élasthanne pour les personnes ayant des problèmes de circulation, ce qui fait l’élasticité c’est le tricotage, ces métiers à tricoter sont entièrement mécanique , il n’y a donc pas d’informatisation, mais elles sont encore très utiles pour fabriquer des chaussettes confort, ce que ne font pas les nouvelles machines.

Il y a un autre type de machine qui ne fabrique que des mailles à côtes.

Le métier a tricoté pour nos chaussettes est en parti informatisé, en effet le dessin de la broderie est intégré par disquette ou par clé USB, procédé assez éloigné des premières machines comme vous pouvez le voir.

Il faut savoir également qu’il y a un métier à tricoter par taille, et que le plus long dans ce travail est bien de régler le métier avant de lancer la production, en gros il faut 1 jour pour régler/mettre en place et 2 minute pour tricoter une chaussette.

C’est le bord côte qui est tricoté en premier suivi de la partie dessin , ensuite le talon qui comporte deux formes de tricot pour faire un effet de volume.

Il faut bien sur intégrer la taille sur le dessous de la chaussette et la marque également.

A la fin de la production de toutes les tailles et coloris, les chaussettes partent à l’étage contrôle qualité et remaillage, pour pour fermer le trou de la pointe car en sortant du métier, les chaussettes sortent sous forme de tube.

Il y a deux types de couture pour fermer ce trou:

  • La couture: les chaussettes sont misent sur l’envers, passent dans un guide et avancent ensuite vers une sorte de surjeteuse qui ferme par un système de couture la chaussette .
  • Le remaillage: technique réservée pour le très-haut-de-gamme, qui consiste à retourner la chaussette et d’installer chaque maille sur une aiguille afin de fermer de façon invisible la chaussette, ce qui est d’un grand confort, c’est la technique que l’on appelle du sans couture pour qu’il n’y ait aucune gêne au porté.

Les chaussettes passent chez la visiteuse qui contrôle la qualité des articles, ensuite c’est l’apprêt: les chaussettes sont installées sur des sortes de grands pieds métalliques et passent ensuite dans des grands bains de vapeurs qui leur donnera leur aspect final avec leur taille définitive.

L’étape final est donc le conditionnement pour qu’elles soient prêtent à être expédier.

Voilà la chaussette n’aura plus de secrets pour vous.

A bientôt

Départ pour l’usine

Aujourd’hui tout est arrivé pour la mise en production des bodies: le tissu, les boutons, les étiquettes, les sachets et le conditionnement.

Le rdv est prit avec l’atelier, ce sera mardi prochain, et la j’ai hâte d’y être, c’est une étape tellement attendue, depuis plus d’un an.

Mardi je vais donc préparer ma petite valise avec tous les éléments nécessaires et les 9 rouleaux de tissus, car il y a donc 9 imprimés différents prévus pour cette toute première collection de bodies qui j’espère plaira.

Sans oublier bien sur l’appareil photo,

crédit photo YuryImaging

crédit photo YuryImaging

Et oui je compte bien vous informer sur l’atelier, les couturières, toutes ces petites mains Française ;) pour ne rien vous cacher !

A bientôt pour la suite !

L’impression numérique

 

 

matières

Le tissu est arrivé

L’occasion de vous parler de l’impression numérique,

Chez So et Li tous les motifs sont imprimés en IMPRESSION NUMÉRIQUE, c’est un procédé qui consiste à imprimer le tissu à partir de fichier informatique, seul l’endroit du tissu est imprimé par un procédé de transfert.

Les avantage de ce type d’impression sont multiples:

C’est un procédé non polluant, il n’utilise pratiquement pas d’eau contrairement aux procédés classiques, tel que la sublimation, ce qui est écologiquement plus responsable, on peut imprimer plusieurs dessins sur un même métrage, toutes les nuances sont possibles, une grande résistance aux lavages, réalisable à l’unité et une excellente qualité d’impression.

Voilà vous savez tout (ou presque) sur la partie textile.